Le signal national d'alerte

Mis à jour le 26/07/2019

Comment le reconnaître ?

Il se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un silence de cinq secondes.

La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

Tous les premiers mercredi du mois à midi, les sirènes font l’objet d’un exercice. Ce signal d’exercice ne dure, lui, qu’une minute et quarante et une secondes seulement.

Signal spécifique aux ouvrages hydrauliques

Dans les secteurs situés en aval immédiat d’un ouvrage hydraulique, un signal d’alerte spécifique de type « corne de brume » avertit la population de la rupture de l’ouvrage ou d’un lâché d’eau important.
Il comporte un cycle d’une durée minimum de 2 minutes, composée d’émissions sonores de deux secondes séparées par un intervalle de trois secondes.

Tous les trimestres, les premiers mercredi des mois de mars, juin, septembre et décembre à 12 h 15, les sirènes font l’objet d’un exercice. Ce signal d’exercice ne comporte, lui, qu’un cycle d’une durée de 12 secondes composé de trois émissions sonores de 2 secondes séparées d’un intervalle de 3 secondes.

La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

En cas d'alerte, comment réagir ?

En cas d’alerte, un comportement réflexe est attendu de vous, afin de vous mettre en sécurité et de faciliter l’action des secours.
Il s’agit de vous protéger dans un bâtiment des effets possibles du danger ou d’évacuer immédiatement la zone dangereuse pour ne pas en subir les effets.

Au signal, vous devez :

  • Rejoindre sans délai un bâtiment ;

Le signal d’alerte doit permettre la mise en sécurité de la population. En fonction des situations, cette notion peut impliquer une mise à l’abri dans un local clos ou l’évacuation de la zone touchée. Par défaut, il convient donc de rejoindre un bâtiment afin de se protéger, de s’informer sur la nature exacte de la crise et de prendre connaissance des consignes que les autorités diffuseront notamment via les médias publics.

  • Vous mettre à l’écoute de la radio (France Bleu, France Info ou radios locales) afin de prendre connaissance des consignes diffusées par les autorités ;

En situation de crise, les réseaux téléphoniques et/ou internet pourraient ne plus fonctionner. La diffusion hertzienne est celle qui a le plus de chance de demeurer opérationnelle et donc la plus fiable. Les antennes de radio France sont donc les stations de référence pour obtenir de l’information quant à l’évolution de la crise et adapter son comportement en conséquence.

  • Suivant les consignes diffusées, se confiner : arrêter la climatisation, le chauffage et la ventilation, boucher les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées,...) ;

La mise à l’abri dans un local clos implique la notion de confinement. Les échanges avec l’extérieur doivent donc être aussi limités que possible, afin de se protéger d’une éventuelle pollution de l’atmosphère.

  • ou, sur ordre des autorités, évacuer.

Selon la nature de la situation, les autorités peuvent être amenées à ordonner l’évacuation d’une zone. Il convient donc de se tenir prêt à évacuer dans les délais les plus brefs en fonction des consignes diffusées. Afin de se préparer au mieux à une évacuation, la brochure « Je me protège en famille » aide à la constitution anticipée d’un kit d’urgence afin de pouvoir réagir au plus vite.