Le plan national de relance et de résilience

Mis à jour le 22/10/2021

« La facilité pour la reprise et la résilience »

Les 27 États membres de l’Union européenne se sont accordés, lors du Conseil européen de juillet 2020, sur un plan de relance historique de 750 milliards d’euros, NextGenerationEU, financé par un endettement commun. Il inclut en particulier le plan de « Facilité pour la reprise et la résilience » qui doit soutenir, les efforts de relance des États membres, en ciblant notamment les plus durement touchés par la crise sanitaire de Covid-19. Il doit aussi favoriser un investissement massif dans la transition écologique et numérique.

Le plan national de relance et de résilience (PNRR) et le plan France Relance

Les investissements présentés dans le PNRR sont issus du plan France Relance national lancé en septembre 2020. Ainsi, le plan de relance européen contribue au financement du plan national à hauteur de 40 %, soit environ 40 milliards d’euros de subventions sur les 100 milliards du plan français.

Trois grandes priorités : écologie, compétitivité et cohésion.

Au même titre que le plan France Relance, le PNRR s’articule autour de trois priorités d’investissements et de réformes :

  • Écologie
    • rénovation énergétique (5,8 milliards d’euros) ;
    • écologie et biodiversité (2,1 milliards d’euros) ;
    • infrastructures et mobilités vertes (7 milliards d’euros) ;
    • énergie et technologies vertes (5,3 milliards d’euros).
  • Compétitivité
    • financement des entreprises (0,3 milliard d’euros) ;
    • souveraineté technologique et résilience (3,2 milliards d’euros) ;
    • mise à niveau numérique de l’état, des territoires et entreprises ; cultures (2,1 milliards d’euros).
  • Cohésion
    • sauvegarde de l’emploi, jeunes, handicap, formation professionnelle (7,5 milliards d’euros) ;
    • recherche, Ségur de la santé, dépendance, cohésion territoriale (7,7 milliards d’euros).

Le plan français comprend ainsi 50 % d’investissements en faveur de la transition climatique et 25 % d’investissements en faveur de la transition numérique. Des niveaux largement au-delà des cibles fixées par le texte communautaire, à savoir respectivement 37 % et 20 %.

Ce plan contient des réformes ambitieuses telles que le projet de loi Climat et Résilience qui accélérera la transition climatique, la loi accélération et simplification de l’action publique (ASAP) qui facilitera le développement des entreprises ou encore la réforme de l’assurance chômage pour favoriser l’emploi et limiter le recours excessif aux contrats de courte durée.

Pour aller plus loin : l’Union européenne valide le plan national de relance et de résilience de la France