Peste porcine africaine

Mis à jour le 18/01/2019

La peste porcine africaine (PPA) a été détectée en septembre 2018 en Belgique et deux cas viennent d'être confirmés (9 janvier 2019) sur des sangliers sauvages à proximité de la frontière.

Dans les départements frontaliers, où le risque est aujourd'hui maximal, une « zone blanche », est mise en place dans un rayon de quelques kilomètres autour des cas belges, au sein de laquelle tous les sangliers devront être abattus dans les prochaines semaines.

La maladie, originaire d’Afrique, est présente depuis près de 5 ans dans plusieurs pays d’Europe de l’Est et s’est progressivement rapprochée de nos frontières. Le virus se transmet d’un animal à un autre mais peut également se disséminer par des mouvements de véhicules, de personnes en provenance de zones infectées ou par l’intermédiaire de denrées alimentaires.

La peste porcine africaine est une maladie strictement animale, sans danger pour l’homme ; elle ne touche que les suidés (porcs et sangliers) chez lesquels elle entraîne de fortes mortalités. Le virus est très résistant dans l’environnement. Il n’existe ni vaccin, ni traitement contre cette maladie.

Bien que le département de la Charente soit éloigné de la frontière belge, la plus grande vigilance est demandée à chacun : respect des mesures de biosécurité en élevage, détection et signalement précoce des signes suspects de maladie chez les porcs et sangliers, signalement de toute mortalité de sangliers et porcs.

En cas de suspicion ou de doute, il convient de contacter la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) au 05.16.16.62.